Voyage-Glbecyclo-Aventure

Ventoux

2023


    


                                 FRANCE                             




 

Les Balkans 2015
 

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Jour 1. Domicile à Roybon

     Enfin sur la route! Pas un grand et long voyage aux confins de l'Asie ou sur les routes et chemins de la Cordillière des Andes.
Non juste une escapade de quelques jours avec pour objectif le Mont Ventoux. Histoire aussi de vérifier les niveaux surtout celui de la motivation.

     Est-ce que j'aime toujours autant m'absenter, rouler, demander mon chemin, sauter un repas, accepter l'absence d'une douche après une journée sous le soleil? Me serais-je encrouté à attendre?

     Autant de questions auxquelles j'aurais certainement une partie seulement de la réponse dans quelques jours. En partie seulement, car je n'oublie pas qu'une grande partie de la réponse se trouve dans la part de l'inconnu, de la découverte d'un autre pays d'un autre mode de vie.

    


     Après une après-midi sous un soleil généreux, je fais étape au camping de Roybon. L'accueil est simple, convivial et le tarif riquiqui.

 

Jour 2. Roybon-Bourdeau 110 km.

      La matinée du second jour s'annonce bien dans un décor paisible. Les collines des Chambarrand forment une sorte d'écran avant les contreforts du Vercors.


Bienvenue dans la Drôme le département voisin. Je me fais dépasser par un cycliste local...

Les villages traversés sont déserts.

       Auberge des voyageurs


     La traversée de Romans sur Isère est rendu compliqué par un pont réservé aux cycliste voulant franchir l'Isère et qui est momentanément barré. L'après midi est torride. La chaleur plombe mon coup de pédale. Je ne suis plus habitué à rester en selle plusieurs heures. Heureusement, les paysages notamment ceux travaillés par l'homme comme les champs de lavandes  me plaisent beaucoup. Leur odeur envahie l'air à mon passage.

     Après la ville de Crest, je bifurque vers le village de Saoû. la route s'élève davantage. Saoû est connu pour sa forêt.


Lové au pied du Vercors, Saoû est un village où le tourisme tient une place importante dans l'économie locale.


Ses bâtisses en pierre taillées font le charme de ce village. Incontestablement une belle halte pour ce lieu assez fréquenté .


Après une petite mousse bien fraîche sur une terrasse ombragée, il est temps de reprendre la route;


La spécialité de la région est un fromage de chèvre, le Picodon.

Jour 3. Bourdeau- Saint Léger du Ventoux

Ce soir, c'est à la sortie du village de Bourdeaux en direction de Dieulefit que je m'arrête pour la nuit. Il aura fallut un dernier gros effort pour vaincre à l'arrache les quelques derniers lacets. Je m'écroule sur une aire de repos qui fera bien mon affaire.
Plus de 110 kilomètres au compteur, mon compte est bon.

                             

La nuit a été réparatrice. Ce matin je me sens bien et Dieulefit apparaît rapidement.



     Ce matin, j'ai droit à une visite "presque" guidée de la ville . Un septuagénaire me raconte son épopée (dans sa bouche, le trajet jusqu'à Libourne en est une) qu'il a parcouru à vélo il y a une quinzaine d'années. Heureux de papoter avec quelqu'un d'autre que son fidèle compagnon, son chien, il s'improvise guide.

Dieulefit intra-muros.

Brève rencontre qui confirme que le voyage à vélo renforce les liens et les échanges.

Nyons pays de l'olive et de son huile.

     Grosse chaleur sur les routes de la Drôme et du Vaucluse qui mènent au Géant de Provence. De plus, nous sommes dimanche et tout est fermé.

     C'est la course aux robinets et aux fontaines; Très souvent et même presque toujours l'eau n'est pas potable.


Au plus fort des températures élevées, j'arrive à Vaison la Romaine.


     Sur le pont Romain, enjambant la rivière Ouvèze il est difficile d'imaginer que l'eau puisse monter aussi haut. Je ne m'attarde que pour quelques clichés dans cette cité. Peu avant Malaucène,je prend une route sur la gauche. A Entrechaux je suis en surchauffe.
J'avise une certaine agitation dans la salle polyvalente du village. Malgré la pente raide pour y accéder je n'hésite pas. Les derniers convives rangent, nettoient et remettent tout en ordre après un mariage. J'ai droit à plusieurs bouteilles qui viennent encore alourdir mon barda. Dommage la tireuse à bière est à sec. Je poursuis...


     Suite à une succession de montées, de virages et de parties enfin ombragées les gorges de Toulourec m'offre la possibilité de trouver un brin de fraîcheur. Le soleil décline quand je joins la petite commune de Saint Léger du Ventoux.
A la sortie de celle-ci, au bas d'une courte descente, suivant les bonnes indications d'une habitante je trouve un coin tranquille pour bivouaquer. "L'esprit des lieux "connu des randonneurs et des fervents de l'escalade est un site authentique un peu à l'écart de la route principale et surtout à l'écart du temps. La saison n'est pas encore lancée, seul un camping car un brin vieillot est garé sur l'aire de stationnement.En faisant "le tour du propriétaire" je tombe sur un homme  qui m'accueille chaleureusement.
Pour l'instant cet endroit n'est pour moi qu'un parking. Juste pour le principe je demande à la seule personne présente s'il est possible de planter sa tente. En plus de sa réponse affirmative, il me décrit succintement cet endroit. Aussi ais-je la bonne surprise d'apprendre qu'à quelques centaines de mètres se trouve une ancienne maison forestière innocupée en ce moment et où je pourrais trouver où me doucher. Sur ses indications et après avoir planter ma tente je file sur ce chemin balisé de très belles photos de paysage.



     Je découvre alors cette ancienne maison forestière transformée en une librairie de petits éditeurs indépendants et une maison d'éditions spécialiste des sujets sur le Ventoux. Incongrue!



     En faisant le tour de la maison, je tombe sur des sanitaires propres, bien rangés et bien agencés. L'eau que j'aurai pensé trouver froide est chaude; Qu'il est agréable de se coucher propre et repu !


Jour 4 Saint Léger du Ventoux- Malaucène

     Aujourd'hui, j'ai rendez vous avec le géant. Le Ventoux! Une montagne dont l'ascension est devenue célèbre notamment grâce aux exploits des cyclistes, des légendes. Son sommet culmine à plus de 1800 mètres d'altitude. Sa particularité est que l'on peut l'affronter de plusieurs façons ou plus précisément par plusieurs routes différentes.
De malocène pas de question à se poser, c'est tout droit avec des pourcentages impressionnants. Sans doute aux dires des spécialistes l'itinéraire le plus difficile. Autre choix possible de Bédouin on tire jusqu'aux chalets Reynard. De là, il reste les six derniers kilomètres, les plus difficiles.
La troisième option, celle que j'ai choisi est de passer par Sault, rejoindre Chalets Reynard et poursuivre jusqu'au sommet.
L'avantage de ce choix est que cet itinéraire bien que plus long est le plus joli et les pourcentages plus en rapport avec un chargement avec sacoches ou remorque.


Déjà hier, j'ai pu constater la beauté du parcours et plus encore ce matin avec une pléiade de villages isolés et souvent perchés.




A Sault, je fais quelques emplettes, et de suite, face au Géant de Provence je fais le plein de carburant énergétique.

La chaleur est déjà bien présente quand j'attaque l'ascension.


Calmement, en m'hydratant le plus souvent possible en faisant des pauses photos je progresse. Lentement mais je progresse.




     Parfois, je sens derrière moi une présence. Oh cela ne dure pas. Tel un TGV lancé à pleine vitesse, une rafale me rafraîchie ou m'envoie dans le décor. Je finis par m'habituer à tous ces cyclistes affûtés des mollets, montés sur des machines légères et qui seront douchés avant que j'atteigne le sommet.




     Mais là où je tique un peu, c'est quand j'aperçois la grand-mère pester dans la roue de son petit-fils qui exagère de se trainer comme ça. Elle chevauche un vélo tout électrique ceci expliquant cela... Ainsi va mon ascension, une progression lente qui parfois va à l'encontre des lois de la gravité. Comment tenir en équilibre sur un vélo dont le compteur affiche péniblement quatre kilomètres heure.
     Sous le coup de midi, les paniers repas sortent des coffres. Tous vont s'isoler à l'ombre. En allant quémander un peu d'eau, on m'offre de partager un cake maison tout droit venu de la région champenoise.




     Après une pause à "Chalets Reynard" je reprend l'ascension finale. Six kilomètres séparent le Chalet Reynard du sommet.


Le vent soufflant de face ajoute à la difficulté  dans ces bouts de lignes droites.


L'apreté des paysages, l'atmosphère étrange des lieux aide à se motiver...


Encore quelques virages...


...une dernière halte pour immortaliser le col des tempêtes...


...Cinq cent mètres à gravir...


              

...et je touche le sommet.


     Après une brève halte à 1850 mètres, je me lance dans la descente en direction de Malaucène.
Ce soir grâce au patron du bar du chalet Reynard j'ai un bon plan à Malocène. Trente kilomètres de descente et sans donner un coup de pédale je m'échoue dans un camping désaffecté. L'eau est encore branchée mais pas l'électricité. Cet ancien camping municipal est désormais fermé car il se trouve en zone innondable.





ACCUEIL
















































Samedi 24/06/2023

Domicile-Roybon


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Dimanche 25/06/2023

Roybon-Bourdeau


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Lundi 26/06/2023

Bourdeau-St Léger du Ventoux

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  Mardi 27/06/2023

St Léger du Ventoux-Malaucène


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Mercredi 28/06/2023

Malaucène-Taulignan

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Jeudi 29/06/2023

Taulignan-Alixan


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Vendredi 30/06/2023

Alixan- Domicile