Voyage-Glbecyclo-Aventure

Tadjikistan 2018

    

 

Tadjikistan      


 

Les Balkans 2015
 

ENVOYEZ MOI UN MESSAGE
globephil1@yahoo.fr
 

Vous êtes le :

visiteurs

 

 




Tadjikistan



 

     


                                                                                    

Parcours 2019.

Seconde partie de Khorog à Sary Tash au Kirghizistan.

          
         Nous quittons Khorog mais pas de la manière prévue. Alors qu'hier j'avais terminé l'étape dans un bel état de fraîcheur, à la fois physique et mental, alors que la fin de journée s'était parfaitement passée j'ai passé une nuit éprouvante. Une diarrhée nocturne m'a littéralement épuisé, vidé, déshydraté. J'ai courru toute la nuit. Ce matin, sans force impossible de repartir. Que faire?
Attendre 24 heures sur place et prendre le risque que cela n'aille pas mieux et nous mette en retard.
Ignorant tout des difficultés qui nous attendent, nous ne pouvons pas trop prendre le risque de devoir terminer notre périple autrement que sur le vélo. A contre coeur, nous décidons de prendre un chauffeur qui nous mènera à Alichur premier village au sommet du col qui conduit sur le plateau du Pamir.

           

         C'est donc avec beaucoup de regret que nous gravissons le col en voiture. Les cachets semblent faire leur effet. Le chauffeur devra néanmoins  stopper plusieurs fois...

              
   
       Nous atteignons enfin Alichur. Le choc est assez brutal : l'altitude (plus de 4000 mètres), le froid accentué par un vent glacial, et l'impression de solitude contribue à accentuer mon mal. Heureusement, nos hôtes seront bienveillant à notre égard. Au petit matin, nous ne pourrons que louer leur gentillesse. La nuit a certes été compliquée, mes ennuis gastriques m'obligeant à sortir plusieurs fois  par une température négative. Ah ces toilettes creusées à l'extérieur. Inoubliable!
 
           

     Ce matin comme d'autres, nous devons patienter avant l'arrivée de l'épicière. Cette fois, les rayons sont peu garnis nous obligeant à nous poser la question de savoir comment font les habitants de ces contrées pour se ravitailler.

                  

        Les enfants du village sont venus nous dire au revoir avant de se rendre sur les bancs de l'école. Il est temps de les quitter.



       Médocs, antibiotiques, nourriture adaptée (riz) ont eu raison de mes colliques. Le beau ciel bleu apporte la dernière touche de motivation pour affronter la route. La tête comme prise dans un étau me rappelle que nous sommes à plus de 4000 mètres.



         Si dans un premier temps, nous avions décidé mon frère et moi de rester groupé, l'envi de goûter à fond le plaisir égoiste de pédaler seul dans ces immensités d'une beauté incroyable étire au fur et à mesure des kilomètres, la distance qui nous sépare.



        Rares sont les habitations sur notre route, pourtant leur présence prouve que des hommes vivent sur ces plateaux.



        Plus que des mots qui expliqueraient difficilement la beauté sauvage de ces contrées, je préfère comme je le faisais là-haut, me taire et profiter.



Profiter du fruit de mes réflexions quand aux questions existentielles qui ne manquent pas d'effleurer mes pensées.



Profiter de mes extrapolations concernant le pourquoi, le comment, la manière de vivre de ces gens si isolés.



Un tel environnement est tellement propice à faire le point sur sa manière personnelle de vivre, de consommer, de gaspiller.



Pourquoi suis- je ici, pourquoi je vis, pourquoi...?





Seul au monde...



Un spot pour un bivouac inoubliable.



Le soir au coucher du soleil



Le matin au lever.



Contrôle des papiers. C'est bon nous sommes en règle...



Murghab.

            

Plus grosse bourgade du plateau du Pamir.

                       
Eau non courante...

                       

Deux jeunes garçons à vélo devant la mosquée de la ville

      

        Plus que 400 bornes, nous sommes dans les temps. Une indication qui pourrait me donner quelques regrets...Et si finalement j'aurai pu attendre et me reposer avant de poursuivre...et si et si......                                                                                                                                               

 

Petite virée dans la rue commerçante de Murghab à la recherche de quelques denrées avant de reprendre la route.

    

Guy s'occupe des courses pendant que je recherche désespérément une connection wifi. Il faut absolument que je donne de mes nouvelles...

     

     Finalement n'ayant rien trouvé dans le centre ville, c'est à la sortie de Murghab que je trouverai mon bonheur dans une guesthouse.
Ouf, je suis soulagé!



Nous reprenons la route, interminable!



Heureusement le vent n'est pas trop fort aujourd'hui.

    

       Pas de longs discours quand deux mondes se rencontrent, mais un simple sourire chacun comprenant que l'autre si différent soit-il, est obligé de faire un effort, l'un pour survivre avec son troupeau dans un  univers aride, l'autre pour avancer contre vent et nausée malgré l'effort demandé à cette altitude.



          J'apprécie ces moments où le corps répond parfaitement aux efforts demandés. La gestion des efforts longs est devenu pour moi un jeu que j'apprivoise de mieux en mieux malgré les années qui passent.



         J'ai toujours aimé voyager, mais une évolution normale fait que mes motivations diffèrent. Dorénavant, je pourrais me passer facilement de compteurs sophistiqués qui me calculent mon kilomètrage quotidien, ma moyenne, ma vitesse maximum atteinte lors d'une étape. La meilleure preuve est que j'ai beaucoup de mal à remplir le tableau ci joint à droite de cette page. Elle restera évasive, incomplète... je n'ai presque pas pris de notes, voulant vivre le présent le plus intensément possible.
         En revanche il y a une chose que je ne me passerai pas ou plus c'est de mon appareil photo. Ce cliché ci-dessus par exemple je ne l'aurais sans doute pas pris il y a quelques années. Il me demande un effort pour maintenir ma bicyclette (non équipée d'une béquille) et une recherche du bon angle pour capter une certaine ambiance. En clair auparavant j'aurai foncé, maintenant je capitalise des souvenirs.




Une rivière, une bergerie, un lieu propice pour passer la nuit...yack' à.



Tandis que Guy préfère planter la tente près de la rivière, je choisi d'accepter l'offre du berger qui m'a laissé les clés de sa maison.

            
       
         Ce matin après avoir laissé les clés de la maison de mon hôte à l'endroit indiqué la veille, nous filons sur ce que nous désignerons comme le toit de notre escapade. Les jambes sont bonnes, la socquette légère je m'envole sur les pentes douces du col AK- Baital.

 

        Un panneau indique l'altitude de 4655 mètres. Je m'arrête tout en m'interrogeant sur le faite que la pente continue au-delà.
Un homme, sourire aux  lèvres m'invite à boire le thé dans sa maison située à quelques dizaines de mètres sur la gauche de la route.
J'accepte d'autant plus volontiers que le vent froid qui souffle m'invite à me mettre à l'abri, le temps que mon frère arrive.
De toute façon, l'homme ne m'a pas laissé le choix, il a pris mon vélo et fonce à son domicile. Quelques instants plus tard, je déguste un thé bien chaud en sa compagnie.
       Une demie heure plus tard je lui explique que mon frère doit arriver. Nous partons à sa rencontre. Après les traditionnelles photos qui immortalisent notre passage à 4655 mètres nous retournons pour une seconde tournée de thé. Son épouse nous a préparé deux assiettes de fromage blanc de yack. Accompagné de miel, c'est un régal.
        Avant de prendre congé de notre hôte, celui-ci nous demande quelques somonis pour la petite collation. Je comprends à ce moment là pourquoi le panneau indicateur de l'altitude est placé en pleine montée ou descente selon le sens que l'on emprunte le col.
        L'homme a fait de son lieu d'habitation "un attrape touristes à vélo". Nous pensons tous être au bout de nos efforts en apercevant ce panneau qui a déjà reçu maintes signatures de tous les cyclos voyageurs ayant gravis ce col.
Il nous informe que le sommet est situé trois kilomètres plus haut. Bien joué ! Je ne lui en veux même pas, si la présence de quelques dizaines de cyclistes chaque année peut l'aider. Vivre ici toute l'année ne doit pas être évident. Il m'explique que la saison tire à sa fin et que la neige est pour bientôt.



Ragaillardis et dopés au fromage blanc de yack, nous filons dans la pente qui s'avère bien plus difficile que vers le bas.



Enfin le sommet, le vrai. Nous sommes bien à 4655 mètres comme me le confirme Maps Me.



Nous nous laissons alors glisser dans la descente en direction du lac Karakul.



Les paysages sont toujours aussi grandioses.



         Finalement le lac étant trop loin encore, nous décidons de faire halte dans un ancien caravansérail. Bonne idée? En tout cas, nous ne sommes pas seuls. Un couple de cyclos voyageur a déjà élu domicile dans ces murs en terre. Ils nous convient à se joindre à eux. Ces quinquagénaires savoyards sont partis depuis plusieurs mois et font la route du Pamir dans le sens contraire au nôtre.



       La décision de squatter l'enceinte de ce caravansérail n'est pas une bonne idée tant il y a de la poussière.



Après avoir fait le plein d'eau et pris à la hâte le petit déjeuner, nous quittons les lieux avec soulagement.

        

Nous retrouvons les grands espaces, la lumière et l'air pur.

                               

 

Nous longeons la frontière avec la Chine, délimitée par des poteaux et des barbelés.



         Poussés par un vent favorable nous ne tardons pas à apercevoir le lac Karakul. Ce lac salé situé à 3900 mètres d'altitude a été crée par l'impact d'une météorite il y a 5 millions d'années.

       
Au village de Karakul nous rencontrons un duo britannique à vélo,

         

     Nous nous sustentons à midi dans une sympathique maison avant de poursuivre. A presque 4000 mètres, il faut du courage pour se lancer à nettoyer des tapis dans l'eau glacée des cours d'eaux alimentés par la fonte des glaciers des montagnes environnantes.






Ce soir nous plantons la tente derrière cette dune, non sans mal car un vent violent souffle sur le plateau du Pamir.



          Dernière journée au Tadjikistan. Le début d'étape ne présage pas vraiment d'une fin de journée maussade et neigeuse. Pourtant la température a sensiblement chuté, le vent forci,



        La frontière n'est plus très loin. La route s'élève, les pourcentages augmentent et le poste tadjik apparait au détour d'un virage. Le douanier accompagné d'un camarade m'invite à me réchauffer auprès d'un poêle  bienvenue pour la circonstance.
Mon frère arrive à son tour frigorifié. Une vilaine toux l'accompagne depuis  quelques jours.



Je suis un peu surpris de constater qu'après le poste de douane Tadjik la route continue de monter.




4282 mètres ! La neige s'est mise à tomber quand nous franchissons le sommet.

        

         La descente boueuse s'annonce périlleuse. Guy ira tester le bain de boue. Sans gravité. Une bonne quinzaine de kilomètres à tenter de garder notre équilibre avant d'atteindre le poste frontière kirghiz. Un simple coup de tampon sur nos passeports et nous voilà rendu dans un nouveau pays. Le kirghizistan n'oblige pas les français à avoir un visa.
         Encore vingt kilomètres et à la nuit tombée nous arrivons à Sary Tash un petit village que je connais bien pour y être venu déjà deux fois. Nous terminons cette longue journée à la guesthouse que j'ai fréquenté en 2011 et 2013. Aucun confort, mais nous aviserons demain pour trouver mieux.


Certaines informations de cette rubrique sont extraites de WIKIPEDIA et du routard.com













        


         









                                                                                                                                                                                            


                                                                     
















 


































































































Dimanche  25/08/2019

Vol Lyon-Douchanbe
via Istanbul
***

Lundi 26/08/2019

Visite Douchanbe

***

Mardi 27/08/2019

Douchanbe- Obigarm

  90km

***

Mercredi 28/08/2019
Obigarm

80 km

***

Jeudi 29/08/2019

50km

***

Vendredi 30/08/2019


105 km

***

Samedi 31/08/2019


60 km
***

Dimanche 01/09/2019


100 km

***


Lundi 02/09/2019


70km

***


Mardi 03/09/2019


65 KM

***

Mercredi 04/09/2019

-Khorog
 
  km

***


Jeudi 05/09/2019

Khorog-Alichur

 en voiture

***

Vendredi 06/09/2019

Alichur-

km

***


Samedi 07/09/2019

  Avant Murghab-
65km

***

Dimanche 08/09/2019

-Caravanserail

  50km

***


Lundi 09/09/2019

Caravanserail -  Karakul puis camping sauvage 20 km après
 
70 km

***


Mardi 10/09/2019

Sary Tash

  75 km

***

Mercredi 11/09/2019

Repos à Sary Tash

***

Jeudi 12/09/2019

Sary-Tash

***

Vendedi 13/09/2019

***


Samedi 14/09/2019

***

Dimanche 15/09/2019

***

Lundi 16/09/2019

***

Mardi 17/09/2019

***

Mercredi 18/09/2019

Retour France

***