- Nom officiel : République d’Ouzbékistan.
- Superficie : 447 800 km².
- Population : 27 600 000 habitants (estimation 2008).
- Capitale : Tachkent
- Densité : 60 hab./km².
- Régime : présidentiel.
- Président de la République : Islom Karimov (depuis mars 1990).
- Monnaie : le soum ouzbek.
- Peuples et ethnies : 75 % d’Ouzbeks, 6 % de Russes, 5 % de Tadjiks, 4 % de Kazakhs, 2 % de Karakalpaks, 2 % de Tatars, 1 % de Coréens, 1 % d’Ukrainiens. Le reste de la population se partage parmi la centaine d’ethnies que compte le pays : Tchétchènes, Arméniens, Allemands, Turkmènes, Biélorusses...
Ce « melting pot » ethnique qui se retrouve également dans les pays voisins de l’Ouzbékistan résulte à la fois de l’histoire mouvementée de la région et du tracé frontalier décidé par Staline dans les années 1920 et 1930 et qui ne respectait aucune réalité linguistique ou géographique. Les déportations effectuées par le même Staline ont parallèlement créé nombre de petites communautés éparses en Asie centrale.
- Langues : l’ouzbek est la langue nationale depuis l’indépendance, mais le russe reste encore très pratiqué dans l’ensemble du pays. On parle aussi tadjik, kazakh, karakalpak... Il existe autant de langages que d’ethnies.
- Religions : si la République d’Ouzbékistan se veut laïque, l’Islam reste la religion officielle et le président Karimov a prêté serment sur le Coran. Les musulmans sont donc la plus forte proportion de croyants dans le pays (84 %), majoritairement sunnites. On compte aussi 1,4 % de chrétiens, majoritairement des Russes orthodoxes. Depuis l’indépendance, un peu moins de 50 000 Ouzbeks se sont convertis à la chrétienté. Les juifs, qui formaient d’importantes communautés à Boukhara et Samarcande, ont presque tous émigré après l’indépendance. Enfin le communisme a laissé des traces, puisque l’on compte 14 % d’athées.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : Itchan Kala ; le centre historique de Boukhara ; le centre historique de Shakhrisyabz ; Samarcande.
Économie
L'agriculture, secteur majeur de l'économie ouzbèke, représente près d'un tiers du PIB et enploie près de 40 % de la population.
L'économie ouzbèke souffre des conséquences de la monoculture du coton imposée par les Soviétiques pendant plus d’un siècle. L'Ouzbékistan compte aujourd'hui parmi les plus gros producteurs de coton du monde. Il reste très dépendant du cours du coton et du volume des exportations, ce qui freine parfois sa croissance et son accession à l'autosuffisance énergétique.
Les ressources du pays sont importantes en cuivre, en uranium, en gaz naturel et en pétrole. L'extraction minière, le raffinage et l'assemblage automobile attirent la majorité des investissements étrangers en Ouzbékistan.
Le rapprochement politique avec la Russie a permis quelques investissements russes sur le territoire, ainsi que des partenariats commerciaux.
Le système économique n’a toujours pas été modernisé, l’économie informelle et le travail non déclaré sont une constante, et la population a de plus en plus tendance à s’exiler vers la Russie via le Kazakhstan pour trouver un emploi.
Le gouvernement hésite à lancer un programme de privatisations dans le secteur primaire et, de manière générale, à se lancer dans une politique libérale par crainte des conséquences sociales, mais aussi par crainte de briser des accords entre quelques personnalités de l'économie et le monde politique.