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Parcours 2019.

  4 ème partie: de Sary Tash à Osh.

  
          Après cette journée de repos, nous remettons le moteur en route. Je flotte un peu dans mon maillot preuve de ma bonne forme ou conséquence de ma gastro d'il y a quelques jours?

  

          Le cimetière de Sary Tash à la sortie du village.

  

           La route s'élève de suite. Le temps est parfait pour progresser. J'apprécie immédiatement d'être à nouveau en activité. Les jours de repos c'est bien, mais il ne faut pas en abuser. Se mouvoir, c'est vivre l'aventure à fond.

   

3550 mètres, première difficulté avalée en guise de petit déjeuner.

  

Quel plaisir de côtoyer ces cavaliers sur leur monture. Un véritable spectacle!



  Sans descendre de nos montures, nous échangeons un salut amical avant de poursuivre.

   
    
                                                                                                     3615 mètres. Sommet du Tajdyk Pass.

      

Avant de m'élancer dans la descente, je ne peux m'empêcher de prendre quelques instants de répit pour immortaliser ce lieu.

     

          En 2011, je découvrais le Kirghizistan à vélo en compagnie de ma fille. Assis sur un parapet, je me remémorre cette ascension débutée en milieu d'après midi et terminée à la nuit. Nous étions accompagné d'un cyclo voyageur canadien parti de Turquie et qui devait finir son périple en Chine. A cette époque la route n'était pas asphaltée. De ce côté, la pente est plus difficile que celle gravie aujourd'hui et surtout bien plus longue. Assurément un souvenir qui me renvoie quelques années en arrière...

   

Au bas de cette longue descente, le village de Ak Bosogo s'étire tout en longueur.

    

          C'est ici, qu'en 2011 nous avions fait  une pause déjeuner. Avec notre accolyte canadien, nous avions  ma fille et moi, fait une rencontre.
Une banale rencontre avec un jeune garçon qui était accompagné de sa grand-mère. 

                               

Ce garçon, ce pourrait être celui que je photographie aujourd'hui à l'endroit où ma mémoire croit reconnaitre les lieux.
Après quelques recherches, un groupe de jeunes le reconnait grâce aux photos prises en 2013 lors de mon second passage,

                             

          Le petit garçon de 2011 a bien changé, c'est devenu un jeune adolescent. Il semble très ému en regardant les photos que je lui ramène. Sa grand mère encore présente en 2013 est décédée. Cette fois, il y a peu de chance que je lui ramène un jour les nouvelles photos.

   
          Ecolières à la sortie du village.                                             Nous reprenons notre route...

   

Paysages de montagnes arides, aux couleurs étonnantes.

                           

          Un vieil homme garde son maigre troupeau.                                                  Enfants jouant devant leur maison.

                          

         J'aime ce pays, le kirghizistan. Des petits villages éparses fait de maisons basses, de la paille, des couleurs sublimes, des rivières tumultueuses,



et des chevaux partout.


   

          Tout l'après midi je chercherai parmi les villages traversés: Chiy-Talaa, Archaly, Sopu- Korgon, Gararin une maison ceinte de son portail métallique. Une maison, mais pas n'importe laquelle. Elle aussi a son histoire. En 2011, sur la route entre Osh et Sary Tash, ma fille était malade. Nous avions fait halte dans cette maison, invités par une dame qui nous avait ouvert sa porte pour que Marine puisse se reposer.
          Cette dame je l'ai revu en 2013 et je lui ai alors rapporté les photos de ses enfants  prises en 2011. Aujourd'hui je tiens absolument à lui ramener celles de 2013.



          A Karatalaa un des derniers villages traversés aujourd'hui, la route se resserre entre deux pans de montagne. Nous sommes en fin de journée, la lumière est moins violente, le soleil se cachant derrière les montagnes. La route descend, le vent souffle favorablement et nous voilà rapidement dans un nouveau village.
          J'ai maintenant la certitude d'avoir raté la maison tant recherchée.

                

           Nous ne tardons pas à trouver une parcelle de jardin pour planter la tente.

                

          Les propriétaires sont un peu surpris de notre visite. Le soir à la nuit tombée, ils nous font livrer par leurs enfants deux assiettes de soupes fumantes. Décidemment la générosité de ces gens n'a d'égale que leur bienveilance auprès des voyageurs.

          Cette nuit j'ai rêvé que je retrouvais cette fameuse maison, mais que pour cela il me fallait faire demi-tour sur une quinzaine de kilomètres. En effet, lors de mon dernier arrêt la veille je me suis laissé troubler par une femme qui n'a pas reconnue les photos que je lui présentais, celles des enfants prise en 2013.
            Pourtant, j'ai la certitude que cette maison était celle que j'ai connu lors de mes deux précèdents voyages.
Ma décision est prise. J'attends le lever du soleil et je fais marche arrière.
            Aussitôt levé, je fais part à mon frère de ma décision de faire demi tour. Je lui propose de poursuivre et je compte bien le rattraper dans la journée.

               

          Une heure plus tard, je suis de retour devant la maison aperçu hier. Je fais signe à la propriétaire pour qu'elle m'ouvre le portail.
Celle-ci me reconnait mais ne comprend toujours pas ma démarche. Son mari, présent ce matin, vient à ma rencontre. Je lui montre à son tour les photos. Un petit sourire se lit sur son visage jusqu'àlors impassible. Lui a compris et surtout a reconnu les enfants et leur maman sur la photo.
          Il m'explique qu'il a acheté cette maison il y a quelques années. Je suis un peu déçu de ne pouvoir remettre ces photos à mes anciens hôtes. Devant ma mine déconfite, il sourit à nouveau. Il me fait comprendre qu'il connait bien l'ancien propriétaire qui a du quitter cette région pour un autre travail. Il m'assure que les photos lui seront remise bientôt car ils doivent se revoir.
          Il m'invite chez lui à prendre  le thé. Sa femme est fière de m'apporter des bugnes qu'elle a elle-même confectionné. Lui aussi n'est pas peu fière de me faire goûter le miel qu'il fabrique lui même.
          Avant de nous quitter, heureux d'avoir partagé un bon moment, je fais quelques photos de la famille. Peut être qu'un jour...

   

          Une heure pour revenir à la maison, une demi heure pour retourner au village où nous avons dormi ( en effet ça descend dans ce sens) et plus d'une demi-heure pour le petit déjeuner chez les nouveaux propriétaires, j'ai plus de deux heures trente de retard à combler.
          Finalement, Guy a pris son temps pour lever le camps ce matin, et m'a attendu à Gulcha. Cet après midi, nous sommes à nouveau ensemble.

                           

C'est l'heure de la sortie des cours, l'occasion de rencontres intergénérationnelles.

                 

                           




       

          A partir de Gulcha, ville située à 1540 mètres d'altitude la route grimpe. Au sommet, à 2389 mètres je m'interroge sur la prononciation  du col; Chyiyrchyk.

       
          Dans la descente, la route trace à travers un paysage de prairies où paissent de nombreux troupeaux. Les éleveurs vendent le lait de leur production en direct.




                          
Ce soir, une fois encore nous sommes invités chez une famille kirghiz dans le village de Bekzhar.



Le lendemain matin nous retournons au charbon pour terminer notre escapade à vélo.



Osh. Terminus de notre voyage. Arrivé bien avant midi, nous dégottons facilement "un hôtel cheaper" avant d'aller visiter la ville.

                


      

     

       

       
  Pour apprécier et admirer la ville il faut prendre de l'altitude en grimpant sur "mountain Sulaiman- Too"

                                  
L'endroit semble très prisé par la population locale.

         

Au sommet, petits et grands s'adonnent à une drôle activité. Se laisser glisser sur des pierres polis  comme sur un toboggan.

                                 

          Il est temps de redescendre et surtout de se rendre sur les parkings où se rejoingnent tous les taxis pour des courses plus ou moins longues.
          Les négociations peuvent débuter, calculette en main. Nous prenons rendez-vous avec notre chauffeur pour demain matin 8 heures.
Bishkek est à plus de 650 kilomètres, une course de 14 heures nous attend. Il nous en coûtera environ 50 euro chacun, compris nos deux bicyclettes et nos bagages.


 



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        Certaines informations de cette rubrique sont extraites de WIKIPEDIA et du routard.com

                        
















 

































































































Dimanche  25/08/2019

Vol Lyon-Douchanbe
via Istanbul
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Lundi 26/08/2019

Visite Douchanbe

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Mardi 27/08/2019

Douchanbe- Obigarm

  90km

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Mercredi 28/08/2019
Obigarm

80 km

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Jeudi 29/08/2019

50km

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Vendredi 30/08/2019


105 km

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Samedi 31/08/2019


60 km
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Dimanche 01/09/2019


100 km

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Lundi 02/09/2019


70km

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Mardi 03/09/2019


65 KM

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Mercredi 04/09/2019

-Khorog
 
  km

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Jeudi 05/09/2019

Khorog-Alichur

 en voiture

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Vendredi 06/09/2019

Alichur-

km

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Samedi 07/09/2019

  Avant Murghab-
65km

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Dimanche 08/09/2019

-Caravanserail

  50km

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Lundi 09/09/2019

Caravanserail -  Karakul puis camping sauvage 20 km après
 
70 km

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Mardi 10/09/2019

Sary Tash

  75 km

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Mercredi 11/09/2019

Repos à Sary Tash

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Jeudi 12/09/2019

Sary-Tash

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Vendedi 13/09/2019

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Samedi 14/09/2019

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Dimanche 15/09/2019

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Lundi 16/09/2019

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Mardi 17/09/2019

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Mercredi 18/09/2019

Retour France

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