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OUZBEKISTAN Le minaret Kalon
à Boukhara servait notamment de point d'observation le jour, et de repère la nuit pour les caravanes arrivant du désert. Boukhara Lundi 02/08/2010. Arrivé la veille vers 4 heures du matin à l'aéroport de Tachkent, la capitale de l'Ouzbékistan, je me suis empressé dans un premier temps, de trouver un billet de train pour rejoindre rapidement l'ouest du pays. Après une nuit de voyage en train couchette entre Tachkent et Boukhara, il est 8 heures du matin quand le train arrive dans le petit village de Kagan à une douzaine de kilomètres de Boukhara.
La mosquée Bolo-Khaouz et son minaret. La porte de "l'Ark"à l'ouest de la forteresse est encadrée de deux tourelles. Devant, la place du Régistan paraît bien déserte. Ces fortifications furent de tout temps le symbole de la ville, mais elles subirent tout au long des siècles des attaques incessantes.
A gauche, la Madrassa Mir-I-Arab fait face à la mosquée Kalon et son minaret (photo de droite).
L'ensemble Poy Kalon forme la plus belle place de Boukhara et la plus majestueuse.
La mosquée Kalon date du 16ème siècle. Elle a été conçue pour accueillir plus de 10 000 fidèles. Ses dimensions impressionnantes font de la mosquée Kalon, une des mosquées les plus grandioses de l'Asie Centrale.
Je n'hésite pas à venir plusieurs fois admirer ces monuments situés au coeur de la vieille ville, et désormais sous la protection de l'UNESCO, tant les couleurs des mosaïques changent de couleur aux différentes heures de la journée. Tak-I-Sarrafan dite "La coupole des changeurs" fut construite en 1538. Cet édifice tient son nom du faite qu'il abritait les juifs changeurs de monnaie, un métier qu'eux seuls étaient autorisés à exercer. Dorénavant occupé par des boutiques de souvenirs.
La madressa Koukeldash (1568) est la plus ancienne et la plus grande (80/60 mètres) de Boukhara. 160 cellules sont réparties sur 2 niveaux.
Je vais à la rencontre des quelques artisans exerçant dans ces murs et qui se prêtent volontiers à la séance photo.
La medersa Ouloug Beg, le petit-fils de Tamerlan, date du XVème siècle. C'est la plus ancienne des trois medersas que bâtit Ouloug Beg. Elle a été restaurée en 1994.
En face se trouve la medersa Abdoul Aziz Khan (1652), qui est en pleine restauration.
Deux immenses oiseaux fantastiques appelés "sémourgues" ornent l'entrée de la madressa Nadir-Divanberg. A l'origine, ce haut porche n'était pas destiné à s'ouvrir sur une madressa mais plutôt sur un caravansérail. Mais l histoire dit que lors de son inauguration le Khan félicita Nadir-Divavan-Begi pour sa réalisation religieuse. Personne ne voulu le contredire, mais l'endroit n'a jamais eu de mosquée ni de salle d'étude.
Pour un voyageur comme moi qui tient à emprunter une des routes de la soie, l'occasion de voir s'afficher le mot caravansérail, procure toujours une sorte d'excitation. Sans doute un brin de nostalgie du à la lecture de récit d'aventure.
En début d'après midi, quand la chaleur est à son maximum, je m'installe sous les feuillages d'un mûrier au bord du bassin dans le quartier du Liab-I-Khaouz. Qu'il est bon alors de déguster un plov, accompagné d'une piva. (Bon vous êtes comme moi, vous arrivez. Alors petite explication de texte...) Le plov est un plat à base de riz sauté, de légumes (surtout des carottes finement coupées en lanière), de la viande de mouton ou de boeuf et des pois chiche ou des raisins secs.
L'addition SVP. (La plus grosse coupure est le billet de 1000 soums soit à peine 50cts d'euro. J'ai changé 100 euro et me retrouve avec 220 billets. Difficile d'être discret. Devant la madressa Nadir-DIVANBEG les touristes ouzbeks aiment à poser devant la statue de Khodja Nasruddin, un derviche connu dans tout l'Orient et qui voyageait sur son âne.
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OUZBEKISTAN *** Samedi 31/07/2010 Vendredi 20/08/2010
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