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Tadjikistan 2018

    

 

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Tadjikistan



 

     


                                                                                    

Parcours 2019.

         

          Nous quittons la green house de Douchanbe le mardi 27 août vers 8 heures du matin. Nous apprendrons un peu plus tard qu'un groupe de cyclistes quittera l'établissement une ou deux  heures plus tard pour sensiblement le même parcours.



      La première journée se passe tranquillement sur une route bitumée. Si le grand dépaysement n'est pas encore pour aujourd'hui, quelques scènes un brin cocasse nous rappellent que nous roulons dans un pays lointain.    
            
                      

          En fin de journée, les troupeaux de chèvres, de vaches, de chevaux sont rassemblés. Ces rassemblements créent des ralentissements mais la circulation étant fluide chacun trouve sa place.



         Je prends mes marques et trouve ma vitesse de croisière. Je profite des quelques instants qui nous séparent souvent avec mon frère pour prendre des photographies.

  

          Ce soir nous dormirons à l'abri derrière cette station service. Notre voyage prend forme en même temps que nous avancons, délaissant petit à petit nos habitudes quotidiennes et surtout notre petit confort.



          Dès notre réveil, nous n'avons qu'une idée en tête. Prendre un copieux petit déjeuner, carburant indispensable pour aligner les kilomètres. Les pensées d'un bol de café fumant, où nous pourrions tremper nos tartines beurrées et confiturées, devant une  fournée de croissants et de viennoiseries narguant nos sens olfactifs nous motive à atteindre au plus vite la bourgade d'Obigarm.
 
          Et Phil oublie ce doux rêve. Ici, pour quelques semaines tu devras te contenter de thé, pas le plus difficile, d'oeufs brouillés (ou pas), de pain roboratif et le plus difficile de concombres. Oh non pas ça! Allez je file...



          Heureusement, les paysages sauvages, la piste naturelle, débarrassée de tout artifice, comme une jolie femme sans fard ni maquillage, le bleu magique des retenues d'eau, la terre ocrée rassasient mes obsessions d'ailleurs, de découvertes et de dépaysement.

   

          Quelle bonne idée nous avons eu d'éviter d'emprunter la route sud. Ici les véhicules sont rares. Une véritable bouffée d'oxygène dans nos vies habituées à la motorisation à outrance.

  

      

                                                                                                                   Ce n'est pas un modèle de véhicule, mais un diable...maison.


Moyen de transport écologique!

          
 
                Moutons disciplinés!                                                                              Village déserté!

      
                                                               
Notre quotidien                                                                                       et celui des autoctones 

    


  

     

Un nouveau jour se lève à l'est.



Pêcheurs matinaux,..



...dans un sublime décor.

    

          Il n'y a aucun problème pour passer certaines rivières à gué. A cette saison les cours sont relativement bas. Les ponts sont là également, solidement édifiés.

         

          Accueil un brin timide dans certains villages, mais une fois rompue la barrière qui peut parfois naître d'une rencontre furtive, la curiosité de l'autre l'emporte sur les préjugés.

        

       Dans cette première partie de notre voyage entre Douchanbe et Khorog, nous trouverons toujours de quoi nous ravitailler dans les villages.
J'ai particulièrement apprécié les paysages et la tranquillité qui nous a accompagnée tout au long de ces six cent premiers kilomètres.

        

          

          Spectacle assez courant en fin de journée quand des gros troupeaux d'ovins prennent d'assaut la chaussée. S'en suit alors un énorme nuage de poussières.

  

            

          Merci de nous avoir reçu aussi chaleureusement. Hier soir, quand nous vous avons demandé si l'on pouvait camper près de votre maison, spontanément vous nous avez ouvert la porte. Ce matin, ragaillardis nous sommes prêts à affronter les affres de cette route si chaotique.



       
         
                     Au pied de notre premier col de plus de 3000 mètres.                                       Brève hésitation...

 

Ce garnement voulait nous faire prendre la mauvaise route,                              heureusement zorro est arrivé...

             

Bernardo et son troupeau suivent...

                  
          La nuit tombe vite dans ces vallées encaissées. Il est temps de trouver un emplacement pour notre campement.
Dans un tout petit village à 2800 mètres, nous trouvons notre bonheur sous le regard curieux et amusé de l'autochtone.

       

      Au petit matin, nous replions les tentes, rangeons nos paquetages et tentons de trouver un magasin.



        Celui-ci est encore fermé mais on nous fait comprendre qu'on est allé chercher la propriétaire. Celle- ci arrive quelques instants plus tard.
Nous aurons notre ravitaillement pour la journée.



Nous quittons serein ce petit village du bout du monde.



Si la pente n'est pas très raide, elle me semble très longue. L'altitude commence à se faire sentir.

       

3252 mètres! Nous sommes au sommet. Un déjeuner à l'abri du vent et nous entamons la longue descente sur Kalaïkhum parsemée d'embuches.

       

                               

          Arrivée sur Kalaïkhum. Ce soir nous logerons dans une guesthouse dont les enfants du propriétaire ont été suffisamment convaincants.

 

Corvée de patates.                                                        ou de vaisselle.                                                                  

    

Ce matin, les enfants de l'établissement ont mis leur costume pour se rendre à l'école. Pour nous, retour à la réalité, la route est encore longue.

       


       

       A partir de maintenant et jusqu'à la ville de Khorog soit sur plus de deux cent kilomètres, nous longeons la puissante rivière Piandj ou Panj.

      

      Cette rivière au débit important constitue une frontière naturelle entre les deux pays, le Tadjikistan et l'Afghanistan.

      

        Tout en roulant, je ne peux m'empêcher de regarder de l'autre côté de cette rivière. Ce n'est pas tous les jours qu'on a la possibilité de voir ce qui se passe dans ce pays si mystérieux et si décrié. Nous sommes loin d'imaginer leur quotidien. Pourtant il y règne une sorte de sérénité troublante. Chacun vit sa vie, loin des tumultes et de la pression de la capitale. Protégés par des hautes montagnes difficilement accessibles, chacun s'occupe au labeur quotidien.

       

       Si du côté Tadjik la route n'est pas toujours asphaltée, loin s'en faut, que dire de ce chemin étroit longeant la rivière du côté Afghan.
Sans aucun doute, tracé à la main avec des pelles et des pioches, et fréquemment dynamité il m'est cependant arrivé d'apercevoir un engin de chantier à l'arrêt servant à déblayer l'étroit passage. Peut être un jour auront-ils la possibilité de rouler sur une deux voies?

             

       Coincés entre des hautes montagnes et la rivière, on a du mal à imaginer que cette terre aride et caillouteuse puisse nourrir ses habitants.
                                
      

       Pourtant, la réalité est devant mon objectif. A force de ténacité, l'homme a su créer des lieux propices aux cultures. De véritables oasis  apportent ces tâches de verdure contrastant avec cet univers rocheux.
La vie est plus fort que tout. Sur cet îlot, paresse un groupe d'adolescents comme le feraient tous les jeunes gens du monde. Un brin surréaliste!.

         

        Repassons le pont qui relie les deux pays (uniquement par la pensée, car sur le terrain c'est impossible, les lieux étant bien gardés par les militaires tadjiks) et revenons à nos moutons (tadjiks).

      

       Avant le départ pour le Tadjikistan j'ai pris le temps de m'informer sur les différentes possibilités qui s'offrent à ceux et celles qui veulent parcourir ce pays à vélo. J'ai lu notamment que certains sacrifiaient cette première partie de Douchanbe à Khorog, préférant se consacrer uniquement à la partie Pamir. Avec le recul, je suis ravi d'avoir pu parcourir l'intégralité du tracé nord entre la capitale et Khorog.
       La route (ou piste) n'a rien d'insurmontable, l'accueil dans les villages est formidable et si l'on ne trouve pas de tout dans les épiceries, l'essentiel est bien présent sur les étagères.

      

De plus, la nature offre des campements facilement accessibles et l'on se sent tout à fait en sécurité.

          

         Ce soir nous sommes à Khorog, une petite ville sans charme particulier mais où les guesthouses sont nombreuses. Demain nous partons pour le Pamir...


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Certaines informations de cette rubrique sont extraites de WIKIPEDIA et du routard.com

                                   
                                 
















 

































































































Dimanche  25/08/2019

Vol Lyon-Douchanbe
via Istanbul
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Lundi 26/08/2019

Visite Douchanbe

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Mardi 27/08/2019

Douchanbe- Obigarm

  90km

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Mercredi 28/08/2019
Obigarm

80 km

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Jeudi 29/08/2019

50km

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Vendredi 30/08/2019


105 km

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Samedi 31/08/2019


60 km
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Dimanche 01/09/2019


100 km

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Lundi 02/09/2019


70km

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Mardi 03/09/2019


65 KM

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Mercredi 04/09/2019

-Khorog
 
  km

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Jeudi 05/09/2019

Khorog-Alichur

 en voiture

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Vendredi 06/09/2019

Alichur-

km

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Samedi 07/09/2019

  Avant Murghab-
65km

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Dimanche 08/09/2019

-Caravanserail

  50km

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Lundi 09/09/2019

Caravanserail -  Karakul puis camping sauvage 20 km après
 
70 km

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Mardi 10/09/2019

Sary Tash

  75 km

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Mercredi 11/09/2019

Repos à Sary Tash

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Jeudi 12/09/2019

Sary-Tash

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Vendedi 13/09/2019

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Samedi 14/09/2019

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Dimanche 15/09/2019

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Lundi 16/09/2019

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Mardi 17/09/2019

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Mercredi 18/09/2019

Retour France

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