GRECE

La Grèce, appelée également République hellénique, est un État d’Europe du Sud, situé dans l'extrême Sud des Balkans. Sa capitale est Athènes.
La Grèce, d'une superficie de 131 957 km2 pour un peu moins d'onze millions d'habitants, partage des frontières terrestres avec l’Albanie, l'Ancienne République yougoslave de Macédoine, la Bulgarie et la Turquie et partage des frontières maritimes avec l'Albanie, l'Italie, la Libye, l'Égypte et la Turquie, cette dernière source de contentieux.
La mer Ionienne à l'ouest et la mer Égée à l'est, parties de la mer Méditerranée, encadrent le pays dont le cinquième du territoire est constitué de plus de 9 000 îles et îlots dont près de 200 sont habités.
De plus, 80 % de son territoire est constitué de montagnes dont la plus haute est le mont Olympe avec 2 917 mètres.
La Grèce est membre de l’OTAN depuis 1952, de l’Union européenne depuis 1981 et de la zone euro depuis 2001.

    

Ci-dessus le sommet du Katara pass le col le plus élevé que j'ai eu à franchir avec son altitude d'environ 1 746 m, ce qui en fait l'un des plus élevés de la Grèce. Aussi appelé Metsovo Pass, il est entouré de pins et d'épicéas, et offre une vue incomparable sur les montagnes environnantes.

 

C'est donc dans ce pays que j'ai décidé au tout dernier moment de poser mes roues pour une nouvelle escapade estivale.

Je remets à plus tard mes rêves de soie, persuadé qu'un jour prochain je replongerai dans mes projets initiaux.

Cette escapade, (ne devrais-je pas écrire cette fugue), totalement improvisée ne restera pas comme étant une de mes plus belle échappée vélocipédique.

   

Certes la Grèce est un beau pays, partagé entre ses nombreuses montagnes et des littoraux pas trop bétonnés et dont les eaux d'un bleu cristallin attirent les touristes à la recherche d'un brin de fraîcheur ou d'autres sensations aquatiques.

Mais autant le dire tout de suite, ce pays n'est pas franchement un endroit rêvé pour un cyclo-voyageur avide d'aventures.
Je n'ai rencontré que très peu de cyclistes, locaux ou étrangers. La pratique de la petite reine n'est pas coutumière ici.

La forte chaleur estivale en est sans doute une des raisons, mais elle n'est pas la seule.

Entre autres raisons j'ajouterai les dénivelés et surtout les cols très longs qui découragent les moins entraînés à cet exercice. La conduite plus que sportive de certains automobilistes peut aussi être un frein aux moins audacieux ou aux plus prudents.

      

La difficulté de trouver des endroits pour camper ou tout simplement dormir à la belle étoile est également dissuasif pour un voyageur ne désirant pas dormir à l'hôtel chaque soir. Les campings indiqués sur ma carte sont désormais fermés. Les refus systématiques pour loger chez l'habitant ou même simplement planter la tente sur leur terrain, m'obligent ainsi à expérimenter nombre de lieux pour passer la nuit: la cour d'une école, un banc sur la place d'un village, sous les escaliers d'une mairie, ou au bord de mer, une usine désaffectée, une dalle béton au milieu des vignes, un parking aux météores, sur la pelouse d'un stade... Heureusement, j'ai un bon sommeil.

Sous le coup de midi, quand l'estomac réclame son carburant, trouver un endroit au frais, à l'abri du soleil peut prendre quelques temps.

Déjà, il faut faire abstraction de tous les détritus et surtout les divers contenants plastiques jonchant les routes et chemins en Grèce. Se méfier des endroits secs et arides surtout si justement à cet endroit se trouve une source d'humidité, une vipère pourrait s'inviter à votre déjeuner.

Des pays que j'ai déjà eu le loisir de visiter, la Grèce est celui dont j'ai perçu le sens de l'hospitalité le moins prononcé.

Peut être n'étais-je pas venu avec le bon état d'esprit ? Celui qui fait d'un voyageur un être curieux, enthousiaste et dont l'engouement et l'entrain attire la sympathie.

A côté de cela, j'ai semblé traîner mon ennui, mon manque d'exaltation, mon indifférence parfois dans un pays trop proche de nos standards.

Il me reste le souvenir d'une quinzaine passée au grand air , des nuits passées à admirer les étoiles, des sensations physiques retrouvées après des mois d'inactivité. Quel plaisir de renouer le contact avec ma bicyclette, de me mouvoir à nouveau sans trop souffrir de ma cheville convalescente.

 

   

Et puis je n'oublie pas certains lieux comme les "monastères des Météores" perchés au sommet d'impressionnantes masses rocheuses grises, sculptées par l'érosion et appelées Météores. Ce site est classé au patrimoines mondial de l'UNESCO depuis 1988.

      

D' Athènes à Athènes via une boucle de mille cent kilomètres, je suis passé par Thiva, Livadia, Delfe, Amfissa, Lamia, Karditsa, Trikala, Météora et ses monastères, Metsovo, Ioanina la ville la plus au nord de mon itinéraire, puis je suis redescendu par Arta, Amfilohia, Agrinio, Andirio, ville où j'ai pris le bac pour Patra, puis longé la côte jusqu'à Kiato.

      

De cette ville je me suis à nouveau échappé vers les montagnes toutes proches, pour passer une journée dans les vignobles du côté de Neméa. Ce vignoble situé entre 300 et 600 mètres d'altitude, offre des vins giboyeux, longilignes, aux tanins élégants et fondus.

    

La vedette du coin est un petit raisin sec, noir, doux, sans pépins et au goût intense, le raisin de Corinthe. Ceux-ci sont disposés sur des claies exposées directement au soleil.

   

De retour sur la côte, du côté de Korinthos, j'ai le plaisir de passer le canal de Corinthe.
Ce canal de 6 343 m de longueur et 21 m de largeur est une voie d'eau artificielle creusée à travers l'isthme de Corinthe, et qui relie le golfe de Corinthe, dans la mer Ionienne, à l'ouest, au golfe Saronique, dans la mer Égée, à l'est. L'essentiel du trafic routier est supporté par des ponts conventionnels et notamment un pont autoroutier. Le canal est également franchi par deux passerelles ferroviaires.

     

Après avoir longé le golf Saronique et ses installations pétrolières, j' emprunte à nouveau un bac pour la petite île de Salamina.

 

     

Quelques coups de pédales plus tard, un autre ferry m'attend de l'autre côté de l'île pour une dernière traversée direction Pérama, tout proche du Pirée, le port d'Athènes.

Il ne me reste plus alors, qu'à demander ma route pour le centre de la capitale grecque.

      

La boucle est bouclée. Demain, je visiterai comme un touriste lambda l’Acropole, les musées, les ruines, le stade, la maison du parlement....

 

 

En page suivante la visite d'Athènes.

 

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