Kirghizistan

          

           Il est près de 14 heures quand le vendredi 29 juillet nous récupérons nos bagages et nos bicyclettes à l'aéroport de Bishkek, capitale du Kirghizistan. Nous avons quitté notre domicile la veille vers 15h.
          Après avoir pris un train en gare de Bourgoin Jallieu, puis après un premier changement à la gare de la Part Dieu à Lyon, nous terminons notre premier tronçon ferroviaire à Genève. Encore, pas tout à fait, car arrivés à "Genève centre" il nous faut rejoindre par une navette, l'aéroport. Là nous pouvons après maints allers-retours nous débarrasser enfin de nos cartons contenant nos montures. Soit plus de 20 kg chacun. Nous garderons nos sacoches avec nous en bagage à main, pour ne pas à avoir à payer un excédent de poids. Sur les vols en direction de l'Asie centrale, nous avons droit à 20 ou 23 kg avec la compagnie Aeroflot. Les vélos rentrent dans la franchise.

          Aussitôt, arrivé à l'aéroport, et avant même de passer au contrôle des passeports, un guichet à gauche délivre en quelques minutes le visa d'entrée sur le territoire. Pour 55 euro, nous avons droit à une nouvelle vignette sur nos passeports.
Un dernier coup de tampon et nous voilà libre de pouvoir circuler dans ce pays pour une durée d'un mois.

          Le temps de déballer et de remonter nos montures: pédales, compteur, guidon, remonter la selle, harnacher nos sacoches et nous voilà parti pour nos premiers tours de roues dans ce pays inconnu.

          Quelle chaleur! Après un mois de juillet mitigé dans l'hexagone, nous devons nous habituer à ces nouvelles conditions climatiques.

           Après moins de 30 km sur une route plate, sans grand intérêt, nous pénétrons dans Bishkek. Nous trouvons facilement l'arrêt des bus, où nous voulons glaner quelques infos pour nous rendre dès le lendemain matin, à Karakol. Cette ville située au nord du lac Issyk kul, à la frontière du Kazakhstan, marquera le vrai départ de notre périple à vélo. Par manque de temps, il nous faudra durant ces 3 semaines, nous résoudre à parcourir certaines portions du pays avec des transports locaux.

          Ceux qui choisissent de parcourir d'ouest en est ou vice versa, la route de la soie, se contentent de découvrir le Kirghizistan en roulant sur la route qui relie l'Ouzbékistan à la Chine, et qui va d'Osh au col d'Irkestam.
En choisissant de ne faire qu'un seul pays par an durant 3 semaines, cela me laisse plus de temps pour découvrir plus en profondeur ce pays.

          Apparemment, la plus grosse difficulté que nous allons rencontrer et celle de la barrière de la langue et notamment son écriture en cyrillique. Ce soir nous ne glanerons pas les infos que nous sommes venus chercher vers la gare routière.

          Nous aviserons demain matin. Ce soir, direction Sakura Guesthouse. Nous fêtons notre arrivée avec nos premières pivas... T'chine!

Page suivante