La 7ème étape me mène de Miranda Do Douro à Castelo Rodrigo.Il suffit de suivre la N221.Non ce n'est pas encore une belle nationale au revêtement parfait,mais quel pied de rouler sur cette petite route ce matin.

     
   Pas de circulation et des bas-cotés trés fleuris. Et puis des villages pittoresques aux noms à consonnances ibériques:
- Duas Igrejas, Fonte de Aldéia, Brunhozinho, Mogadouro, Castelo Branco, Freixo de Espada.

    C'est justement dans ce dernier village,que je fais la connaissance
d'un groupe de jeunes qui veulent absolument se faire prendre en photo avec moi.J'apprends au passage que ce petit village possède une particularité.En effet c'est ici que sont né le plus grand nombre de missionnaires que le Portugal a donné au monde.Ceux -ci poussés par la pauvreté et attirés par les terres lointaines que le Portugal possédait au quatre coins de la planète, quittaient leur terre natale pour s'enraciner à Goa en Inde,Sao Paulo au Brésil ou au Mozambique ou encore en Angola. Autant de pays où le Portugais est la langue officielle.

    Entre Barca de Alva et Escalhao la route serpente dans un environnement sauvage.Un paysage qui ressemble à l'Aveyron.
    Castello Rodrigo tel un nid d 'aigle domine la région.C'est ici que se termine mon étape.Mais je ne veux pas clore cette journée sans une dernière grimpée vers cet authentique petit village accroché sur un piton rocheux. Certes l'originalité du lieu vaut bien un dernier effort, mais je ne ressens pas vraiment l'ambiance si magnifiée dans les guides touristiques.
      Je décide de redescendre après avoir slalomer entre des rigoles, des tranchées dans la chaussée, poussé mon vélo et ma remorque à travers un dédale de ruelles en pleines rénovation.
       Revenu au centre de Castello Rodrigo et après avoir pris possession de ma chambre à l'hôtel local, je prolonge mon activité physique par la découverte à pied de cette petite localité.

Des cigognes!!!

      Je ne pense pas que ce sont celles qui séjournaient à Ejea de Los Caballeros qui se meuvent sur cette terrasse.
      Le bilan de ma première journée au Portugal est positif.
      Encore 150 km parcouru.
      Et le soleil est revenu.

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