|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ENVOYEZ MOI UN MESSAGE
philfenouillet@yahoo.fr |
|
Vous êtes le :
visiteurs |
|
|

Cliquez ici ou sur la carte pour agrandir
Les cartes ont été prises à partir du site du guide du routard. http://www.routard.com
Etape 7 : Amasya-Niksar

Dormir dans ces caravansérails des temps modernes, m'apporte en plus d'une certaine sécurité, un confort minimum et un gain de temps par rapport au montage et démontage de la tente. Je dispose surtout d'une immense salle de bain à ciel ouvert.

Il ne me faut pas très longtemps ce matin pour trouver le réconfort d'une boisson chaude. Les vendeurs de fruits, nombreux dans cette région au bord des routes, sont matinaux et conviviaux. A mon passage ils me hèlent pour le çai (thé). Je repars pour aussitôt être invité pour une nouvelle tournée. Une pomme, une poire, du pain, des tomates, du raisin lestent mon chargement. Aujourd'hui je ne risque pas une hypoglycémie.

Cette vallée étroite et encaissée ne laisse pénétrer qu'avec parcimonie les premiers rayons de soleil. Je profite de cette relative fraîcheur pour accumuler des kilomètres. Mais c'est sans compter avec l'aguicheuse nature qui a décidé d'endosser ses plus beaux habits et d'émoustiller mes sens. De nombreuses haltes hâchent ce début de journée pour admirer dame nature.

Ici aussi, la région ne manquent pas de ressources fruitières. Attiré par un jardin magnifique, je m'écarte du bon chemin. J'ai dans l'idée, non pas de peindre une nature morte, mais de la photographier: gros plans sur des poivrons, des piments, des belles tomates rondes et bien rouges.

Concentré sur mon art, je n'entend pas l'arrivée de la propriétaire. Sans mots dire, celle-ci s'empresse de cueillir quelques beaux spécimens et de me les offrir. En échange, je lui offre un savon dont le parfum à l'air de lui plaire. Ce geste ne va sans doute pas plaire à son mari qui arrive sans crier gare. Elle lui tend le savon qui s'en va se perdre au fond de sa poche. Avec le sourire, il me salue et me souhaite la bienvenue dans son pays.
Je le questionne sur son travail comme j'ai l'habitude de le faire dans mon activité professionnelle en France. Je regrette d'avoir laissé mon carnet de commande à la maison, sinon j'aurais pû faire un nouveau client dans mon portefeuille. Quoique pour la livraison, ça faisait un peu loin, sans regret!

Peu avant midi, lors d'une courte pause, je fais la connaissance de trois jeunes garnements. Les questions fusent, toujours les mêmes: How do you do? Where do you come from? Are You alone? Married? Mes réponses elles aussi restent identiques. Durant une bonne dizaine de kilomètres les trois compères vont me suivre. Ils empruntent d'abord des bicyclettes puis sautent en marche sur un tracteur, avant d'arrêter une voiture. J'ai crû un moment qu'ils m'accompagneraient jusqu'à la frontière...

Il est midi, le soleil tape fort. A mon passage, les paysans oublient pour un instant leur activité. J'aime aller à la rencontre de ces hommes dont la vocation est de nourrir leurs semblables.

Las de subir les rayons ardents du soleil, je décide de faire une sieste prolongée. Quel bel endroit que voilà, pour paresser à l'ombre d'immenses bouleaux! Surprenant, au bord du Kelkit çay, j'ai la plage pour moi tout seul! En France le moindre plan d'eau attire la foule, ravie de trouver un coin de fraîcheur. Ici, l'eau en tant que loisir ne fait pas recette.

Le manque de sommeil la nuit, commence à se faire sentir. Je ne tarde pas à m'assoupir.
Pourtant il faut bien se remettre en selle. Niksar, ma destination du jour n'est encore pas toute proche. Décidemment, il y a des moments où je me pose la question de savoir si je suis bien en vacances. Aujourd'hui, l'étape est une des plus chaude de la première semaine.

Les vendeurs de fruits doivent avoir pitié de cet énergumène qui ose pédaler par 40°. Ils m'invitent à partager un melon, une pastèque ou des pêches bien juteuses. Les quelques instants que je passe avec eux à l'ombre de leur abris me requinquent.

Finalement, Niksar ne se trouvant pas directement au bord de la route je poursuis ma route quelques kilomètres. Jusqu'à dénicher un superbe site derrière une banale station service. Le propriétaire a aménagé des aires de détentes. La journée, les voyageurs, les routiers profitent du lieu pour se restaurer à l'ombre de jolis kiosques.Les pelouses sont généreusement arrosées et tondues, tandis que les parterres de fleurs sont régulièrement taillés. Sur les arbres fruitiers mûrissent, pommes poires et abricots. Un parfait endroit pour passer la nuit en toute sécurité.
Page précédente Page suivante

|
TURQUIE

***
Lundi 30/07/2007
Yalova-Hendek
(140 km)
Mardi 31/07/2007
Hendek-Bolu
(115 km)
Mercredi 01/08/2007
Bolu-Cerkes
(118km)
Jeudi 02/08/2007
Cerkes-Osmancik
(200 km)
Vendredi 03/08/2007
Osmancik-Amasya
(129 km)
Samedi 04 /08/2007
Amasya-Koklude
(129 km)
Dimanche 05/08/2007
Koklude-Susehri
(120 km)
Lundi 06/08/2007
Susehri-Erzincan
(154 km)
Mardi 07/08/2007
Erzincan-Tercan
(103 km)
Mercredi 08/08/2007
Tercan-Erzurum
(100 km)
Jeudi 09/08/2007
Erzurum-Narman
(103 km)
Vendredi 10/08/2007
Narman-Ardahan
(145km)
Samedi 11/08/2007
Ardahan-Valle
(105km)
GEORGIE

***
Dimanche 12/08/2007
Valle-Ahalkalaki
(90km)
ARMENIE

***
Lundi 13/08/2007
Ahalkalaki-Nalband
(149km)
Mardi 14/08/2007
Nalband-Sevan
(98km)
Mercredi 15/08/2007
Sevan-Erevan
(84km)
Jeudi 16/08/2007
Retour france |