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Le Shekhawati est une région rurale située entre Jaipur et Bikaner. Ce territoire se trouvait sur la route des caravanes allant de la mer d'Oman à la vallée du Gange. Autrefois prospère, cette région est désormais reconnue pour ses havelis.
Ces demeures aujourd'hui décrépies étaient jadis recouvertes d'incroyables peintures. Aujourd'hui, ces bâtisses sont restaurées et transformées en hôtel de luxe. Mandawa, charmante citée en est une parfaite illustration et nombre de touristes s'empresse de la visiter.
Nous avons préféré opter pour Nawalgarh, le premier petit village sur notre route. Bonne intuition que nous avons eue là. En effet, loin des villes touristiques du Rajasthan, c'est un véritable coup de coeur que nous avons eu pour cette bourgade. Nous n'y avons pas rencontré d'autres touristes. En flânant, dans ses ruelles ombragées, nous découvrons tout le charme de l'Inde traditionnelle.
Chaque coin de rue est l’occasion d’admirer de superbes fresques représentant la vie quotidienne ou sur la culture rajasthanie. Dans les échoppes, les femmes font leur shopping, choisissant avec soin les plus beaux saris.
Nous faisons halte au centre de la bourgade. Assis à l’ombre d’une façade défraîchie, nous nous contentons d’admirer le spectacle de la rue. A côté de nous, deux femmes discutent des derniers potins, tandis qu’un jeune homme reste scotché sur la blondeur de Marine.
Tandis que certains commerçants attendent patiemment le client, d’autres s’affairent à confectionner des rôtis. C’est l’heure du déjeuner. Le soleil à la verticale tape fort et l’ombre se fait de plus en plus rare.
Le soleil s’est affaissé pendant notre sommeil. Nous sommes prêt à repartir. Cette fois nous quittons le village pour explorer la campagne environnante.
C’est l’occasion de découvrir des jeunes femmes accaparées par les travaux des champs. Une vieille mamie vient à notre rencontre. Rencontre furtive, un monde nous sépare.
Nous n’avons pas encore eu l’occasion de croiser des enfants jouant ou tapant dans un ballon. Ceux –ci sont surpris et délaisse leur partie de cricket pour juger les étrangers que nous sommes. L’indien est curieux de nature et encore plus quand il est accompagné. Parfois j’ai l’impression d’être pris pour un extra-terrestre. Nous sommes tout simplement leur récréation. Après quelques photos ils s’en retournent à leur jeu.
L’idéal pour se fondre davantage dans ces espaces ruraux aurait été de louer des vélos. Nous nous promettons de le faire à la première occasion. Comme souvent à cette période des moussons, le ciel s’assombri. La promesse d’une pluie imminente.
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INDE *** Samedi 02/08/2008 *** |
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