Voyage-Glbecyclo-Aventure

INDE 2008

    

RAJASTHAN

                    

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        C'est une autoroute qui relie Udaipur à Chittorgarh, notre prochaine étape. Enfin presque tout du long, le restant étant une route vraiment sans intérêt. Tellement sans intérêt que je me demande ce que je vais bien pouvoir vous raconter ce matin. Je vous proposerai bien d'essayer de rechercher les plaques d'immatriculation de tel ou tel état de l'Inde, mais les véhicules sont tellement rare que ça risque d'être ennuyeux.
            Par bonheur, l'autoroute en Inde réserve quelques surprises: Voitures à contre sens, vaches paissant au milieu de la chaussée, véhicules surchargés de quinze personnes. En général, pas moins de quatre intrépides se tiennent debout accrochés au pare choc- arrière.
            Il nous faut près de trois heures pour relier Chittorgarh. Malgré les kilomètres parcourus nous n'avons pas semé les nuages. Au contraire, nous sommes accueillis sous des trombes d'eau.
           Nous accèdons par une étroite route à l’imposante forteresse rajpoute et son fort perché au sommet d’une colline.

          Au pied de la montée un arbre couché en travers de la route obstrue le passage. De toute façon, nous sommes content d'aller nous dégourdir les jambes. Des élagueurs sont déjà au travail, occupé à tronçonner le gêneur. Sous le déluge, nos gaillards restent zen. "Good rain, good ..."
          "Good rain, good weather" ça va on commence à s'habituer.

                 

          Bien décidé à profiter du site, nous escaladons la pente d'un bon pas.
Accroché à nos basques, un épais brouillard nous enveloppe aussitôt et occulte le paysage.
          Inutile d'insister, nous décidons de faire demi-tour, juste devant l'entrée du site. Celui-ci fût célèbre en son temps pour les milliers de femmes qui, selon une antique coutume, s’y immolaient par le feu avant le départ des hommes au combat.

          La rage au ventre, nous savons bien que nous avons manqué le plaisir d'admirer l'immense citadelle et surtout le panorama et la vue dominante sur la plaine.

                                        

        Seule photo de Chittorgarh noyée dans le brouillard.
    Ville rebaptisée Chute d'eau gare!
Bien décidé à nous échapper de l'emprise des pluies de mousson, nous mettons le cap plein nord.

          Bonne décision, une heure plus tard un franc soleil nous accueille pour le déjeuner dans un boui-boui local.

          A l'improviste, le cuistot jette dans une poêle légèrement huilée, des oignons finement ciselés, quelques carrés de tomates, du persil, des pommes de terre et bien sûr une généreuse pincée de piment. Accompagné de chapatis cette excellente préparation nous requinque après la douche matinale.

          Maintenant nous sommes pressés de rejoindre Pushkar la ville sacrée des hindous. Auparavant, la ville d'Ajmer qui s'étend au pied de collines escarpées nous semble très animée.
           Ajmer est l'un des grands centres de pèlerinage des musulmans soufis.
L'heure est aux embouteillages, nos oreilles sifflent face au concert de klaxons.
Nous nous échapons de ce brouhaha par une jolie petite route traversant le Nag Pahar, le mont du serpent.

          Dans un paysage tourmenté et accidenté, quelques primates juchés sur les rares bâtisses du coin matent les nouveaux arrivants.
         
A la lisière du désert, Pushkar apparaît enfin. Nous quittons notre chauffeur, et à pied partons en quête d'un toit. Immédiatement, la ville nous séduit par ses dimensions à taille humaine. Avec moins de quinze mille habitants, Pushkar attire cependant nombre de voyageurs hindous et étrangers.

            C'est tranquillement installé à la terrasse du "Lake View" que nous pouvons enfin admirer les cinquante deux ghâts qui entourent le lac.      
            Pushkar est une étape incontournable et heureusement agréable pour se reposer un jour ou deux.
De plus, il n'est pas difficile de se loger, Pushkar comptant presque autant de guest house bon marché que de temples.

          Sur Sadar Bazaar Road, l'artère principale de la ville, de nombreuses boutiques présentent un choix important de tissus, de vêtements, de bijoux et bâtonnets d'encens. De quoi exciter la fièvre acheteuse de Marine! Ici c'est mieux que des soldes.

          

          Nous goûtons à l'ambiance si particulière de cette petite ville. Ici, se côtoient des routards fauchés, des nostalgiques Baba Cool des années soixante dix, et nombre de pèlerins venus effectuer leurs rituels pour purifier leur âme et la libérer du cycle des réincarnations. Ils arrivent en groupe coloré, et se dirigent directement vers les ghâts dans un brouhaha de chants et de musiques.
          

           

          Parmi les centaines de temple que compte Pushkar, celui consacré au Dieu singe Hanuman, est le plus kitch que nous ayons vu.
         
Pushkar est un des rares lieux en Inde consacré à Brahmâ, l'un des trois dieux de la trinité hindoue: Brahmâ le créateur, Shiva le destructeur et Vishnu le conservateur. Le temple qui lui est consacré est situé à l’extrémité du lac.

                                                                 

           Comme il est de coutume, nous enlevons nos chaussures pour accéder aux ghâts.
Parce qu'il est strictement interdit de filmer ou de photographier leurs abords, nous restons frustrés de ne pouvoir fixer les scènes typiques des pèlerins faisant leurs ablutions.

          En Inde, il se trouve partout des gens pour vous offrir des fleurs. Quelle générosité, quelle délicatesse!
          Que nenni! Nous nous sommes fait piéger. S'il est de bon ton de remercier les innombrables divinités hindous en leur accordant ces quelques offrandes botaniques, il est encore mieux vu, d'accorder quelques émoluments à son vénérable donateur.
Nous jouons ghâts sur table!
Nous voulons bien respecter leur tradition, à condition qu'ils respectent les nôtres. Chez nous on ne jette pas l'argent par les fenêtres et encore moins dans l'eau.

          Ce soir, nous dînons aux chandelles de la rue, d'excellents falafels. Ces galettes plates utilisées comme pain en Inde sont remplis de tomates, oignons, fromage et sauce blanche avant d'être roulées. J'avais déjà eu l'occasion de goûter à cette spécialité en Syrie et en Jordanie. Ce plat présent depuis plusieurs siècles au Moyen Orient pourrait être une évolution d'un plat provenant du sous-continent indien.
Ici, il est largement détourné de sa recette originale. Marine choisie de le déguster en dessert, servi avec des bananes, et en lieu et place de la sauce blanche, du nutella.
Ah chocolat quand tu nous manques!

          

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INDE

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Presentation

Samedi 02/08/2008
Lyon-Delhi
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Dimanche 03/08/2008
Delhi-Jaipur
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Lundi 04/08/2008
Jaipur

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Mardi 05/08/2008
Jaipur-Nawalgarh
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Mercredi 06/08/2008
Mandawa-Fatehpur-Bikaner
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Jeudi 07/08/2008
Bikaner-Jaisalmer
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Vendredi 08 /08/2008
Jaisalmer
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Samedi 09/08/2008
Jaisalmer-Kuri
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Dimanche 10/08/2008
Kuri-Jodhpur
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Lundi 11/08/2008
   Jodhpur
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Mardi 12/08/2008
Jodhpur/(Ranakpur)Udaipur

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Mercredi 13/08/2008
Udaipur
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Jeudi 14/08/2008
Udaipur-Pushkar
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Vendredi 15/08/2008
Pushkar
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Samedi 16/08/2008
Pushkar-Sameri
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Dimanche 17/08/2008
Sameri-Agra

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Lundi 18/08/2008
Agra-Varanasi
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Mardi 19/08/2008
Varanasi-Sarnath
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Mercredi 20/08/2008
Sarnath-Varanasi
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Jeudi 21/08/2008
Varanasi-Delhi
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Vendredi 22/08/2008
Delhi
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Samedi 23/08/2008
Retour france
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