Les cartes ont été prises à partir du site du guide du routard. http://www.routard.com

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            Beaucoup affirment qu’un voyage en Inde marque les esprits.
L’Inde, on aime ou on déteste, mais elle ne peut laisser indifférent.

         Je dois faire parti d’une catégorie à part. De toutes mes destinations, c’est le pays qui se différentie le plus de mon quotidien.
Ici tous nos repères tombent. Rien que l’écriture, en hindi, trouble nos repères.

          L’environnement, surtout en cette période de mousson, est tellement différent de ce que nous connaissons sous nos latitudes.
Boues, chaleur, humidité, odeurs diverses, faune variée, autant de paramètres qui interpellent à chaque seconde.

          Et pourtant, malgré le choc, je rentre sans pouvoir affirmer que j’aime ou que je déteste ce pays. Sans doute suis-je passé trop vite, n’ayant pas eu le temps nécessaire pour appréhender cet immense pays. Grosse frustration!

          Il me reste quelques clichés, quelques séquences du quotidien de ces gens aux visages éclairés d’un éternel sourire. Des bouts de vie !

          Loin de notre matérialiste d’occidentaux, ils s’affairent chaque jour à gagner les quelques roupies qui feront vivre leur grande famille.

          Choisir l’état du Rajasthan comme première destination pour visiter l’Inde est un choix logique. Situé à l’ouest du pays, le Rajasthan est formé de deux parties très distinctes :
au nord-ouest, s'étend le désert du Thar bordé par la frontière du Pakistan et au sud-est, la fertile vallée de la Chambal, beaucoup plus peuplée, séparée du désert par la chaîne des Aravalli.
Si le Rajasthan est un État plutôt sec qui peut connaître plusieurs années sans précipitation, cette année fera exception. Presque partout et chaque jour nous auront droit à de grosses pluies de mousson.

Si le Rajasthan est si visité, cela doit sans doute venir du faite qu’il est un état culturellement très riche dont les traditions reflètent le mode de vie de l'Inde ancienne. Ses forts majestueux, ses forteresses protectrices, son art très coloré notamment sur les fresques peintes sur haveli tentent les visiteurs curieux.

          De Jaipur à Bharatpur en passant par Nawalgar , Bikaner, Jaisalmer, Kuri, Jodhpur, Udaipur, Pushkar, notre itinéraire nous a mené sur les routes de l’une des régions de l'Inde les plus haute en couleurs. L'Inde des mille et une nuits, des intrigues de palais, des forteresses, des déserts, l'Inde traditionnelle de la campagne et des villages.

          C’est d’ailleurs dans ces villages que j’éprouve mes meilleures sensations. Loin du tumulte des villes grouillantes où les bruits de klaxons vous éclatent les tympans, l’authenticité du pays me séduit. Mes yeux s’émerveillent devant la grâce de jeunes femmes, parées d’élégants et colorés sari, et qui rentrent de leur corvée d’eau.
C’est ici, que je redécouvre des vieux métiers exercés par des hommes avec des outils d’un autre âge.

          Ses ruelles boueuses et nauséabondes, où les odeurs d’urines et d’excréments envahissent les narines sont parsemées d’échoppes poussiéreuses.

           Des gamins rieurs et curieux devant l’étranger stoppent leurs activités. Ils apprécient de jouer les vedettes devant l’objectif et surtout pouvoir se revoir sur le petit écran du numérique. Joies simples d’un moment de détente !

Les pluies de mousson ravagent et inondent les rues. L’absence de tout à l’égout mélange les eaux pluviales et les eaux usées, transformant la chaussée en un immense cloaque. Aussi est-il imprudent de s’éloigner de son gîte quand la nuit tombe. Le faible éclairage rend impossible les sorties nocturnes. On se couche tôt en Inde. A 19h30 il fait nuit.

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