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1 ère partie: Syrie
Mercredi 17/04/2002
Damas-Ma'aloula(90 km)
Jeudi 18/04/2002
Ma'aloula-Krak des chevaliers (160km)
Vendredi 19/04/2002
Krak des chevaliers-Apamée (90 km)
Samedi 20/04/2002
Apamée-Alep(140 km)
Dimanche 21/04/2002
Alep-Ath Thawra(170 km)
Lundi 22/04/2002
Ath Thawra-Deir ez-Zor
(190km)
Mardi 23/04/2002
Deir ez_Zor-Gabajeb
(70 km)
Mercredi 24/04/2002
Palmyre-Al Basiri
(100km)
Jeudi 25/04/2002
Al Basiri-Ad Meir
(120 km) puis Damas
Vendredi 26/04/2002
Damas- Deraa frontière
Ramtha (120km)
2 ème partie: Jordanie
Samedi 27/04/2002
Ramtha-Suweimah
120 km
Dimanche28/04/2002 Suweimah-Kerak
90 km
Lundi 29/04/2002
Kerak-Dana
120 km
Mardi 30/04/2002
Dana-Petra
50 km
Mercredi 01/05/2002
Petra-Wadi Rum
110km
Jeudi 02/05/2002
Wadi Rum-Aquaba
70 km
Vendredi 03/05/2002
Aquaba-Amman
(par bus)
Samedi 04/05/2002
Amman-Lyon
Voyage-Gl Itinéraire Jordanie |
Mardi 30/04/2002 |
Dire
qu'aujourd'hui devais être une journée sans vélo.
Et me voila à escalader la forte pente pour rejoindre la
route principale. Le responsable de l'hôtel a tenu à
m'aider à faire ce bout de route de 2500 mètres aux
pourcentages impressionnants. Mais il ne se rend pas compte de la
difficulté que je rencontre pour m'accrocher à sa
portière et me laisser tirer par son véhicule. Avec
des passages à près de 20%, ma remorque qui me déséquilibre,
c'est finalement à pied que je termine l'ascension. Wadi
Musa! Je retouve le bitume juste avant cette petite ville qui sert
de porte d'entrée au site de Pétra. C'est ici que
se concentrent tous les hôtels et les différents commerces.
Bab Es-Siq:
c'est la voie d'accès à la ville de Pétra.
Le Khazneh. Impressionnant, je ne peux que rester admiratif devant cette architecture haute
de 40 mètres et entièrement sculptée dans la
roche. Cette facade de pierre rose est riche de sculptures taillées à même la roche.La partie supérieure est ornée de deux aigles qui encadre un temple circulaire.Je distingue plusieurs personnages gravés, entre autre la déesse égyptienne Isis.Sur la droite je suis intrigué par deux rangées de traces parallèles telles des traces de pas qui montent au sommet de l'édifice. Des spécialistes décrivent cela comme une signification de l'élévation de l'âme, un lien entre les hommes et Dieu. Je me laisse entraîner dans ce qu'on appelle la ville basse, délaissant à regret une excursion sur les hauteurs faute de temps. Pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque. Pour ceux qui n'aiment pas marcher, au départ du Khazneh des chameliers proposent leur service. Ce n'est pas gratuit mais c'est le seul moyen de locomotion pour les fatigués.
A mon avis le printemps est une période particulièrement propice pour visiter Pétra. La chaleur est supportable et les lauriers roses en fleurs apportent une note de couleur gaie.
Le théâtre fut creusé par les nabatéens au début de l'ère chrétienne.7000 personnes pouvaient tenir sur les gradins creusés à même la roche. Les
tombes royales sont parfaitement alignées à
flanc de montagne. J'emprunte des escaliers pour y accéder. Peu
de monde pendant cette visite, tout au plus 300 personnes parcours
cette cité chaque jour. Habituellement, 3 à 5000 visiteurs se pressent ici, mais les évènements au proche Orient entrainent une désafection du public au grand dam d'une partie de la population. Ces enfants qui font vivrent leur famille grâce à ce complément de revenu lié à leur activité ne perdent pas leur joie de vivre.
Après la visite d'un petit musée sans grand intérêt, je poursuis ma randonnée en longeant la montagne de El-Habis. Je suis agréablement surpris par la tenue d'une maison troglodyte dont le petit jardinet jouxtant cette habitation laisse à penser que celle-ci est habitée. J'apprendrais un peu plus tard, que cette demeure appartient au dernier habitant de Pétra.
Je pénètre dans des cavités qui servaient autrefois de tombeau. J'admire les voûtes dont le veinage de la pierre me fait penser à celui du marbre. Attention cependant quand on lève la tête de ne pas marcher sur le souvenir d'un touriste dont l'estomac pressé n'a pas résisté aux derniers falafels...
Pour visiter Pétra, les spécialistes conseillent d'y passer deux à trois jours. En effet on a recensé plus de 800 monuments taillés dans la roche. Tout n'a pas été construit en un jour, plusieurs périodes édomite, nabatéenne ou romaine ont laissées leurs empreintes. J'aimerais par exemple me rendre au haut lieu du sacrifice. Pour m'y rendre je dois monter une série impressionnante d'escaliers. Je renonce malgré la promesse d'avoir le plus beau panorama sur le site de Pétra. Je me contente d'admirer ces escaliers taillés dans la montagne. Je repasse devant le Khasneh, et constate le changement de couleur du monument. La pierre me paraît plus rosée. Je vais jeter un coup d'oeil à l'intérieur. Les superbes marbrures multicolores des parois font oublier le côté austère de ce lieu.
Pour ressortir, je réemprunte
le siq. Après plusieurs heures à marcher dans cet immense site une fatigue bien légitime peut laisser sur les rotules le visiteur peu habitué à l'effort . Des loueurs de chevaux proposent leurs services pour vous prendre en charge dès la sortie du siq jusqu'au terme de la ballade. Pour ce qui me
concerne pas de problème, il me reste quatre bons kilomètres
en montée pour regagner mon hôtel. Il est plus de 17
heures et depuis le petit déjeuner de ce matin je n'ai rien
avalé. Je m'arrête dans une épicerie pour me
sustenter avant le dîner. Je retrouve avec plaisir le couple de français déjà rencontré à Dana. Nous passons une nouvelle soirée à discourir sur nos expériences de voyages. Demain je reprends la route pour le désert du Wadi Rum, tandis qu'il profiterons d'une journée supplémentaire à Pétra pour partir en excursion sur les hauteurs du site.
Je regagne ma chambre et fixe sur la pellicule Wadi Musa by night. |