
HONGRIE
Sur la route
Sur la route
Sur la route
Solitude, la mauvaise terre,
Ca fait rêver la liberté
Jurer qu'on ne s'en ira pas...
Sur la route
Sur la route
Sur la route
 Parfois j'aimerais être un oiseau
Pour pouvoir cracher plus haut
Voir les maisons et les campagnes...
Sur ces paroles et la musique de Raphaël et Jean -Louis Aubert j'envisage avec optimiste la suite de mon périple. Ce refrain m'accompagne ce matin, comme un stimulant.
Budapest: 232 km indique pour la première fois un panneau de signalisation.
Sur la route
Sur la route
Sur la route

Sur la route
Sur la route
Sur la route
Sur tous les murs y'aura écrit:
"De la justice, pas la vengeance"...
Bon! faut que je me sorte cet air de la tête
Sur la route
Sur la route
Sur la route
Zalaegerszeg est une ville d'importance sur la route du lac balaton.
L'ambiance est un peu stressante sur la route 76 entre Nagykapornak et Héviz. Des filles "sans joie" excercent là le plus vieux métier du monde, cachées dans les bosquets au bord de cette nationale.

J'ai choisi de longer la rive nord du lac balaton, plus vallonnée que la sud pour rejoindre Budapest.
Dans un premier temps, je pensais pouvoir admirer de près, les eaux de cette mer hongroise.
Je constate qu'il est difficile dans cette partie au nord- ouest de s'approcher du plus grand lac d'Europe centrale et occidentale.

De toute façon, rien ne sert de vouloir suivre la route principale qui longe les rives du lac. Je découvre les petites routes de l'arrière pays, réservées aux cyclistes. Cette vallée de Kalimedence, couvertes de vignobles, rassemble de pittoresques villages blottis au creux de monts volcaniques.

La température a sérieusement monté. Je partage avec des enfants et leurs parents, la fraîcheur de l'eau des rares fontaines. Ils font également une excursion à vélo dans l'arrière pays. Je ne suis pas sûr que les plus jeûnes soient véritablement emballés. Ils semble traîner derrière eux toutes les peines du monde. Sans doute, préfèreraient-ils goûter aux joies de la baignade?

Loin des rivages, bondés par des hordes de touristes venus de tous horizons, goûtant en famille ou entre amis les joies que leur procurent les animations des très nombreux campings, je savoure le silence par un retour dans le passé.
Seul signe de modernité dans ces chaumières aux murs blancs, parfaitement entretenues, la parapole juchée au sommet.

Dans chaque village, l'église témoigne de la reprise d'une place active dans la vie de la nation. Les Eglises ont été profondément blessées par le pouvoir communiste, mais retrouvent peu à peu leurs moyens matériels pour subsister. 
A Balatonfüred, mon compteur indique 140 km depuis mon départ ce matin. Pourtant, j'ai beaucoup de mal à me résoudre à m'installer au camping local, trois mille places, véritable usine à touristes. Encore en forme, je préfère poursuivre encore un peu. 
Du fait de leur origine volcanique, les montagnes douces de la région abritent des sources thermales. Je fais le plein de cette eau réputée radio-active, bonne pour les cardiaques.
A Alsoörs dix bornes plus loin, je stoppe l'étape, la satisfaction d'avoir passé une bonne journée.

La splendeur d'un beau soleil couchant, avec toute sa beauté m'attriste. C'est un spectacle et un plaisir que j'aimerais partager...

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