ITALIE
Le lac de Côme a la forme d'un Y renversé. Ce matin, je découvre le côté nord- ouest du lac. Quelques trente kilomètres à admirer ses eaux bleues et tranquilles. Partir à l'aube, c'est être certain de pouvoir profiter pleinement d'un calme relatif. Pas encore de motos pétaradantes, de camions me frôlant en dégageant au passage leurs gaz d'échappements malodorants, de ces centaines de voitures qui essayent tant bien que mal de cohabiter avec mon frêle équipage.
A quand la généralisation des pistes cyclables correctement entretenues. Heureusement je pourrais le constater plus tard, certains pays comme l'Autriche font de grands efforts dans ce sens.
Mon esprit vagabonde. Rien ne me paraît plus nécessaire aujourd'hui que de découvrir ou redécouvrir nos paysages, nos villages, nos routes et chemins, nos lacs et rivières, nos forêts et champs cultivés, tout cet environnement que la vie quotidienne occulte parfois.
Prendre le temps d'admirer,
cheminer, musarder, s'arrêter où je veux, photographier, écouter, attendre, observer. Alors seulement, chaque jour est différent du précédent comme l'est chaque route ou chemin, chaque virage ou ligne droite, chaque montagne ou colline, chaque fleuve ou rivière, chaque visage ou silhouette.
Pourtant, certaines étapes ne se racontent pas, elles se vivent. Passage obligé pour poursuivre ma route, rien sinon l'environnement ne les différencient d'une autre. Celle qui me mène aujourd'hui au sommet de cette station de sports d'hiver, fait partie de celle-ci.
Aprica signifie "ouvert", "joli", "panoramique". Beaucoup d'adjectifs pour qualifier cette station de moyenne montagne à 1200 mètres d'altitude.
En tous cas, est-ce l'accueil un peu froid au terrain de camping local, mais,j'ai déjà hâte d' être à demain, de repartir. C'est triste une station de ski...sans neige.
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